Etaient présents : Anaïs, Blandine, Véro, Tom et Jean-Laurent.
Tout commence dans la semaine par une quête quasi désespérée des clefs du tunnel de la Verna ainsi que d’un logement pour le WE
. Plus possible chez Madeleine Cabidoche. Nous logerons donc chez Burguburu. Pour les clefs, Mickey Douat et JP Guardia font le nécessaire pour nous les laisser au gîte, ouf !
Départ vendredi soir pour Saint Engrace. Trajet sans encombre, arrêt traditionnel à Saint Geours de Maremne. Anaïs est déchainée :poiçjbv: et Véro est à la limite de la nausée à cause des virages :fdd:. Bref tout va bien.
Samedi : tandis qu’Anaïs reste au lit
, le reste de l’équipe s’équipe pour l’équipée. Départ 8h30 jusqu’à l’algéco de la SHEM. Nous finirons à pied (30mn) comme demandé par JF Godard. Entrée dans le tunnel de la Verna à 9h30. Nous décidons de passer par le trou du robinet qui nous accueil avec une petite flaque d’eau. La descente se poursuit sans encombre : les garçons devant, les filles derrières qui occupent leur temps libre à coincer leur kit. De brefs couinements nous informent de leur proximité. Véro fait de l’autosatisfaction devant sa technique de passage de nœud irréprochable (mais totalement inutile vu que le passage en question se fait au niveau d’une plateforme). Arrivée dans Byzance, puis descente dans la salle Treutard où nous décidons de pique-niquer :tpebnf54:. Il est 12h30. Nous laissons un peu de matériel dans la salle et repartons pour la remontée du tube de la Queute du Brun dans laquelle nous ferons quelques prises de vue. S’en suivent les vires et enfin le puits d’accès à la Queute. Véro devant, peste tant et plus que Blandine et ses borborygmes décident faire demi-tour :fsght: :fsgjyt: :truisjhnkjn:. Dommage. Elle patientera en buvant 3 thés, en allant pisser 4 fois et en s’octroyant une petite sieste. Arrivée devant la Queute, nous nous déséquipons et abandonnons un kit. 2 petits puits se désescaladent, Tom nous fait une démonstration de remonté du second puits afin de dissiper les doutes que Véro et moi émettons. Nous débouchons dans Crazy Horse, clic-clac des photos, puis nous poussons jusqu’à la Belle Rivière (qui n’a pas usurpée son nom quand à la beauté du passage), et action ! Véro dans la belle rivière, première !
Il est 16h00 et il faut désormais penser à rentrer. De toutes les façons, un puits nous barre la route donc sans regret nous attaquons une remontée au milieu des concrétions : stalactites, excentriques, gypse et méduses s’offrent à notre regard et à l’objectif de Tom. Tom justement élu (voir même auto proclamé) boulet du jour : 5mn après notre départ vers la surface, il s’aperçoit qu’il n’a pas ses gants. Demi-tour mais point de gants ! Nous sommes sur le point de déclencher un secours quand tout en échafaudant des hypothèses plus rocambolesques les unes que les autres (retour à l’état sauvage des gants ; provocation en duel, …) un morceau de tissu apparaît au niveau de la botte. Et d’un ! Le second sortira par la même voie quelques instants plus tard :qaaa:. Nous rejoignons Blandine 3h00 après l’avoir quittée. Il est 17h30. Une longue et fastueuse remontée nous attend. Véro coince un peu dans la remontée de la salle Treutard. Tom et moi entamons un quiz des airs les plus ringards de notre répertoire ainsi qu’un mémorable bâbord/tribord. Impossible de savoir qui a pris le dessus. Je pense bien que c’est moi vu que j’avais l’acoustique de la salle de mon côté. Suite à la demande d’Olivier Lacroix, nous remontons les bouteilles de flotte abandonnées qui jalonnent le parcours. Nous remontons aussi un kit laissé au niveau des puits du robinet. Surprise ! Il s’agit d’un bloc de plongée. Je ne me souvenais pas que ce fût aussi lourd. Les passages étroit m’arrachent une tripoté de gauloiseries qui induisent cette invocation de Tom : « Wil, sors du corps de Jean-Laurent »:rtshjyrst:. Invocation restée veine qui, quelque temps après me vaudra cette menace : « si tu continue à râler comme cela, je ne te sors plus sous terre ». Heureusement, la sortie se profile, les derniers puits sont interminables, commentaire de Tom « j’en ai plein le cul ». Les filles ne disent plus rien depuis longtemps (si, si, même Véro est muette !), elles nous précèdent. Enfin nous nous extirpons du dernier passage étroit. Un dernier exploit de Tom obligé d’escalader la grille pour réussir à ouvrir ce foutu cadenas nous permet d’accéder au ciel étoilé ; il est 23h30. Soit 13h30 sous terre. Il ne fait pas froid, le retour à la voiture est une formalité. La douche, le repas (Fois Gras, Magrets de canard confits, pâtes le tout arrosé au rouge) et tout le monde au lit.
Dimanche : levé 9h00, petit déjeuner et départ pour la Verna. Nous trouvons l’interrupteur qui allume la salle
. C’est vraiment gigantesque. Les travaux de la SHEM sont encore en cours. Tom multiplie les clichés. Sortie de la salle, restitution des clefs au gîte et repas chez Berriex.
Détour au gave pour la lessive sous le soleil :thidetqzs:, petite étape chez mes parents où Véro mangera du gâteau : quelle gourmande ! Enfin, retour à Bordeaux.
Bilan :
- 10 bouteilles plastiques remontées et un bloc de plongée.
- Quelques courbatures.
- Satisfaction pour Tom et moi d’avoir été plus loin que la fois précédente.
- Une belle sortie apréciée par tout le monde je pense.
- Une petite pensée pour Aurélie qui a finalement renoncé à venir car fatiguée...