Groupe : Dom, Maëlys, Loïc, Mathilde, Cécile (jusqu’au tunnelle EDF)
Départ du camping vers 8h00 après le 2e groupe de la traversée Tête Sauvage.
On n’oublie pas de passer prendre les clés puis on se dirige vers la grotte. Comme on n’aime bien marcher, on se gare 500 m avant d’arriver puis petit échauffement avec la marche d’approche jusqu’à l’entrée de La Verna.
Avant d’entrer on se pose un peu, non pas pour récupérer mais bien pour profiter de la vue et de l’arriver des visiteurs. On a envie de parader dans nos superbes tenues.
On se décide à affronter le vent qui nous repousse à l’entrée en bon gardien des lieux. Pourquoi ce n’est pas ce passage qui s’appelle le « Tunnel du Vent » ?!!
On visite la salle de La Verna à l’aide de nos éclairages. Le volume est tellement grand qu’avec mon éclairage je vois où je mets les pieds et les barrières de sécurité. Heureusement que je peux compter sur le reste de l’équipe pour élargir mon champ de vision. S’éclairer à la frontale permet de bien se rendre compte du volume, des distances. C’est une autre expérience qu’avec l’éclairage touristique.
Au moment où les visiteurs allaient faire leur entrée, on s’est éclipsé pour se diriger vers le tunnel EDF afin de rejoindre le départ vers les autres salles. Ca y est, la spéléo peut commencer. Il doit être 9h30-10h.
Les repères ne sont pas d’une grande aide à l’aller. On fait des tours et détours dans le chaos de blocs. On monte, on descend, on remonte, toujours pour mieux redescendre. Les salles s’enchaînent tandis qu’on tente de se repérer et de déterminer la salle dans laquelle on se trouve : « salle Adélie » ? « Salle Chevalier » ? On décrit ce que l’on voit, on compare à la topo mais on n’est pas sûr. On voit toujours des repères, alors tant pis pour le repérage, on continue notre progression.
Les volumes sont toujours très grands, on n’a pas beaucoup à ramper ou se contorsionner mais par contre tous les points d’appuis du corps sont sollicités dans ce chaos. C’est fatiguant mais on continue.
Finalement, au bout de 4h environ, l’estomac de Dom sonne l’heure du déjeuner. On trouve un coin bien confortable entre les blocs et au vu de notre progression et du relief, on se dit qu’on doit bien être dans la « salle Casteret ». Le « Puits Lépineux » n’est plus très loin, ouf ! C’est qu’on veut attendre l’objectif de notre mission, récupérer les déchets qu’on nous a confié et voir la stèle.
On se remet en route vers 14h et au bout d’1h30 on arrive enfin au petit puits qui amène au « Puits Lépineux ». C’est Maëlys qui part en éclaireur et nous confirme la destination parce qu’elle trouve la batterie dont on nous avait parlé. Elle est rejointe par Loïc. Avec Dom, on attend un peu de savoir si c’est bien le puits et si ca vaut le coup d’y aller. C’est qu’on en a un peu marre du chaos. Et puis finalement, on se décide : après tout, on n’est arrivé jusque là, on peut quand même aller voir ce célèbre puits. On visite un peu : on est un peu déçu de la « stèle ». On s’attendait à un petit monument construit alors qu’en réalité il s’agit d’une simple inscription sur la roche, qui s’efface. On ramasse quelques déchets, on en rassemble d’autres et c’est le grand retour.
Sur le retour, on reste bien sur le chemin des repères, mieux visibles. On ne fait plus tous les détours de l’aller mais on va droit au but, en prenant le temps de bien se repérer. D’autant plus avec le chargement supplémentaire : un bidon, du câble, une barre de fer, d’autres objets métalliques.
Dom c’est fixé le bidon au baudrier et son mouvement rythme notre marche. Le retour est de fait plus rapide. Nous sommes fatiguées mais ravis.
Avant de quitter le tunnel EDF, Loïc repère une longue barre de fer et la sort de La Verna. On ramène un beau « butin », enfin surtout Loïc, Maëlys et Dom. Pour ma part, je me contente de porter le kit classique. Ca vaut mieux étant donné mon aisance sur le retour et les parties de toboggan.
On sort de La Verna, expulsé par notre ami le vent. Je vais pour refermer la porte, entame un duel avec le vent et sort vainqueur ! On n’a plus qu’à déposer les déchets dans la remorque et retourner aux voitures. Ca devrait être facile, ça descend ! Mais, non, on a oublié l’ultime montée juste avant le parking !
Une bonne journée sportive, écologique et historique. L’apéro et le repas sont bien appréciés au camping.