Date : 26 septembre 2020
Groupe : Domdom, Yann, Laurent, Mathilde
TPST : 3h30
Une vaste ouverture verticale donne accès à un puits de 66 m. Après les grilles de protections, on se longe sur une main courante avant de pouvoir descendre. On passe deux fractionnés avant un plein pot, sans difficultés. D’autant plus facile que l’équipement a été fait le matin, par le second groupe.
On arrive dans une vaste salle menant sur 2 galeries opposées. Une première nous amène vers des cascades de chocolat et de crème-chantilly. Et oui, ce sont bien des concrétions que nous discutons. Elles inspirent notre petit-groupe à l’heure du goûter car il est autour de 16h30 lorsque l’on entre.
Yann et Laurent partent d’un côté, pendant que je surveille les arrières de Dom parti explorer une autre partie. On les retrouve ensuite pour rejoindre une autre salle à laquelle on accède par un ramping. L’eau s’infiltre par le haut créant une large flaque au milieu de laquelle trône une stalagmite. On en fait le tour pour trouver d’autres accès mais on rebrousse chemin bredouilles.
On continue de visiter, et sur le retour vers le puits, 2 chemins s’offrent à nous : une étroiture et une petite escalade glissante avec une corde à nœuds. Yann tente l’étroiture et l’appareil photo manque ! La position à prendre pour passer est pour le moins amusante. Laurent et Dom ont pris la corde et attendent de l’autre côté, tandis que j’observe Yann se démener à trouver la meilleure position pour passer. Je dois alors choisir à mon tour le passage que je préfère : galérer en glissant à la remontée ou galérer sur un étroiture dans une position inconfortable. Joueuse, je choisis l’étroiture. Je tâtonne pour trouver la meilleure position, je râle après le baudrier qui s’accroche, je pense à m’aider de la respiration pour me glisser plus facilement pendant que mes 3 comparses m’attendent tranquillement de l’autre côté, prodiguant leurs conseils. Victoire, je passe aussi. Avec Yann, on se dit qu’on aurait dû enlever les baudriers pour passer sans gêne.
On poursuit alors vers l’autre galerie. Des surprises nous y attendent. Le paysage est plus chaotique, comme un chant de bataille détruit par des mines. Ce sont les gours qui s’effritent. On arrive ensuite à une autre vaste salle dans laquelle de nombreux blocs au sol ont inspiré d’autres spéléologues. Nos prédécesseurs se sont amusés à créer les fondations de petits refuges comme ce que l’on trouve en montagne, dans les pâturages. Des vélos ont été descendus et Yann en enfourche un. Un peu plus loin, on découvre une belle table et des fauteuils de blocs confortables, avec la bonne inclinaison donné aux dossiers. On s’y installe un peu, on s’interroge sur les personnes qui se sont attelées à la tâche, on se repose puis on continue notre exploration.
Les surprises continuent. On arrive à une galerie d’art. De nombreuses réalisations nous entourent. Nous sommes obligés de regarder où l’on pose les pieds. Ici un château-fort, là un dinosaure, ailleurs un tonneau. On ne sait plus où porter le regard. Mais il faut songer à renter.
La remontée se fait sans difficultés mais paraît longue jusqu’au premier fractionné. Sur le dernier, il faut rester vigilant car tout est humide et il y a des feuilles. On ressort vers 20h pour le dernier, à la traine (Yann), déséquipement oblige.
La journée a été ponctuée de nombreuses rigolades. J’en passerai ici les détails, tant il y a eu de situations et réflexions nous ayant tous fait rire.