Présents : Emilie, Adrien, Rémi, Laurent et Jean-Laurent
Après avoir visité une partie de la Braunhie, de l'Igue de Goudou en passant par l'igue de l'Aussuré, nous jetons finalement notre dévolu sur Planagrèze. Ce sympathique périple nous aura au moins permis d’apprécier la rudesse de l'autochtone puis d'observer un superbe goupil.
Planagrèze est un joli trou. Rémi le zig entre dans l'igue. Il zig et il zag entre les points histoire d'en oublier quelques uns, les plus utiles de préférence : d'abord, pourquoi commencer la main courante à l'aplomb du premier puits là où nous pourrions être bien installé ? Non, autant arriver en plein milieu, décalé du cheminement, sans possibilité de poser les pieds
! Et tant qu'à faire, autant raccourcir la ganse pour avoir du mal à faire une clef. La vire n'est pas facile à passer, surtout pour les courts des pieds et pas très long des bras. Heureusement qu'un bon samaritain a apporté un excédent de matos pour faciliter le passage !
Ce n'est que le début : Rémi s'est trompé de WE. Il a cru qu'on était en WE canyon. Du coup, au lieu d'éviter scrupuleusement l'eau comme c'est si bien décrit dans le manuel P.158
, il équipe droit dans l'arrivée d'eau (Rémi tu me copieras 100 fois : "je dois équiper hors crue dès que cela est possible afin de prendre soin de mes petits camarades qui me font confiance"). Il parait qu'il n'aurait pas vu les broches hors d'eau. M'est d'avis qu'il voulait plutôt profiter de la remontée pour laver son matos.
Sinon au fond c'est joli et le bruit de la rivière suspendue est impressionnant. Nous nous arrêterons peu avant le dernier puits, faute de matériel. Au retour, je remonte le premier et pose un frac pour éviter à mes suivants la douche forcée. Au moins, je suis propre (slip inclus).
Un franc soleil nous accueille après une bien belle sortie.
TPST : 5h.