Lot (Igue de Lacarrière // Igue de Crouzate) - 11//12 Novembre -5 pers -TPST 8h // 4h
Présent: Adrien, Cécile, Marie , Rémi , Emilie
Arrivés le vendredi soir, nous sommes rejoints par Pierre, spéléologue du coin pour préparer la sortie du lendemain. Ce sera donc l’Igue de Lacarrière avec pour objectif le chemin des dames.
Durant la nuit, nous écoutons un concert de 11 coups de fusils désobstructionés dans la campagne à minuit. Hommage à la grande guerre sans doute.
Samedi 11 Novembre TPST 8h
Le propriétaire du près passe nous voir pendant que l’on se change, nous précisant bien de refermer la grille, histoire qu’un mouton n’aille pas faire un tour en sous-sol. La grille d’entrée une fois décadenassée est hight-tec. Un vérin permet son ouverture automatique (enfin qu’en il n’y a pas trop de boue dessus.)
Objectif pour Marie et Rémi : équiper. 9h45. Marie commence suivie par Rémi et Pierre pendant que Cécile, Adrien et Emilie patiente en surface. Après quelques galeries, la présence du CO2 se fait sentir. Les efforts même minimes demandent plus de récupération.
Frappée d’un combo mal de ventre plus CO2 Cécile est contrainte de remonter après 3/4h de descente. Le groupe se scinde en deux Adrien et Rémi accompagnant Cécile en surface. Pierre, Marie et Emilie continuant doucement la progression vers le fond. Afin d’atteindre plus rapidement la rivière, où la présence du CO2 se fait moins ressentir, nous passons sur les cordes équipées en fixe.
1h30 après les avoir quittés Rémi et Adrien rejoignent le trio de tête. Pendant que Cécile, à qui l’air de la surface à fait du bien, mène une chasse au trésor pour mettre la main sur les clefs du gîte et enfin aller se reposer au chaud.
Nous parcourons une succession de petits puits dans le « magma ». Nous mangeons au sec avant de rejoindre la « Tamise » et de nous balader dans la rivière noire, dont les parois comme le nom l’indique sont recouvertes d’un dépôt noir. La balade s’effectue avec de l’eau aux genoux pour les plus chanceux, aux hanches pour les gens pas très grands. Heureusement, il ne fait pas froid dans ce trou.
L’heure fixée pour remontée étant atteinte nous faisons demi-tour sans avoir atteint notre objectif. Il faudra donc revenir pour découvrir le chemin des dames.
A la remontée le groupe se scinde en deux. Pierre et Marie ne lambinent pas pour retrouver l’air de la surface au plus vite. Le CO2 étant particulièrement gênant. Rémi déséquipe, Adrien le soutient par sa bonne humeur (on retiendra que les paris fait sous terre reste sous terre … ou pas) et Emilie les précède doucement mais surement, il va falloir sortir sous terre plus souvent pour retrouver un bon rythme de croisière !
17h30. Après avoir rendu la clef au propriétaire direction le gite pour savourer le crumble de Marie et l’omelette de Cécile.
Dimanche 12 novembre TPST 4h
Direction l’igue de Crouzate
Après un beau porche d’entrée la cavité se poursuit par une galerie avec des blocs rocheux. Premier constat, cette grotte est habitée. Marie identifie l’animal à un blaireau (plus couramment appelé la poule par Rémi), que nous n’avons pas croisé. Cécile commence l’équipement par la main courante et le premier petit puits avant que Rémi ne prenne la relève pour les deux derniers. Le trou est plus froid que celui de la veille, pour ne pas tomber malade Marie, préfère remonter. Adrien, à qui le sens du devoir commande de sacrifier sa sortie (…ou pas), remonte également. Rémi Cécile et Emilie atteignent le fond puis remontent. Petit trou sympathique (et propre pour du Lot) pour un dimanche matin.
Après un repas chaud au gite, lavage du matos et retour sur Bordeaux