Une équipe est descendue le vendredi à Picastelle, Fred L, Erawn, David et Hervé, je les laisserai donc raconter leur sortie.
Le samedi nous avons fait deux équipes. L’une à l’Aussure avec David, Erawn, Vero, Bernard et Didier qui raconteront leur sortie et la 2e équipe à Planagrèze avec Patrick, Fred L, Will et moi-même.
Que dire de Planagrèze, une cavité que j’ai faite il y a déjà bien 5 ans à mes tous débuts et bien je peux vous dire que je n’avais plus du tout le même souvenir, je l’imaginais plus grande et plus difficile surtout la fameuse vire plein gaz !!!
Bon, le début c’est plutôt mal passé,
il avait été décidé que c’était moi qui équiperait ce trou, pour moi j’en étais resté à équiper le début passer la main à une bonne âme pour la vire et je reprendrai la suite. Et bien rien de tout ça… Déjà une fois passé la rambarde, une grosse crise d’angoisse, je ne voulais plus y aller, petite larme à l’œil, grosse discussion avec Fred qui était resté là, les deux autres étant passés de l’autre côté de la cavité à faire des photos et à discuter. Mais rien de tout cela n’a eu raison de mes compagnons, ils me regardaient en m’encourageant afin de que je poursuive. Donc je dois bien dire que j’ai dû au moins passer une bonne heure à tergiverser et à me poser des questions existentielles, pendue sur ma corde.
Peut-être que j’ai fini par en avoir marre d’être pendouillée ainsi et surtout de voir qu’ils ne me laisseraient pas repasser la rambarde. Et j’ai fini par descendre tranquillement au premier double amarrage. Là j’ai tricoté mes nœuds, et je suis enfin arrivée au départ de la vire.
Will suivait et je lui ai dit qu’il pouvait venir, pensant qu’il prendrait la suite, pfff, mauvaise pensée. Déjà je me fais reprendre car je m’étais longée sur l’amarrage le plus haut (moi, j’avais fait ça pour le laisser passer) et là je me rends compte que c’est moi qui vais devoir poursuivre bouboubouou
. Il faut dire que Will peut-être très persuasif quand il le veut.
Donc nous voilà à équiper la vire à deux, moi en tête, à faire mes nœuds papillons une petite longe pour être plus à l’aise pour passer et on arrive au dernier double amarrage. Celui-là nous aura fait suer, surtout le dernier point où on a dû passer un sacré bout de temps. Pendant ce temps Fred et Patrick étaient partis se faire un petit thé.
Une fois mis, j’ai commencé à descendre pensant arriver en bas direct, manque de pot le puits était bien arrosé. Will qui me dit d’équiper ailleurs afin d’éviter le passage. Moi j’avais repéré un beau double amarrage un peu plus bas sur la droite. Will m’a guidé pour faire le pendule surtout pour le niveau de corde car j’avais tendance à rester au même niveau que l’amarrage. Et j’ai donc fait un pendule accrochée à la roche, heureusement il y avait de belles prises.
Et là une fois installée direct en bas du P80. Ouf, quel soulagement.
Une fois en bas Will arrive et me flanque une belle tape sur l’épaule en me disant : ben tu vois tu y es arrivée !! tout content. Suivent Fred et Patrick qui demandent eux aussi qui a équipé. Et moi je leur dit toute fière que c’est moi hehe. J’ai même eu droit à une bise de Patrick.
Bon c’est pas tout ça il faut aller jusqu’à la rivière suspendue. Me voilà repartie, bien fatiguée mais contente de poursuivre tout de même. Bon la suite sera un peu moins sympa, j’ai loupé tous mes nœuds et je me suis bien énervée, à râler sur ma corde et à jurer comme un charretier.
Mais on est arrivés en bas pile poil. Une petit souris nous y attendait, la pauvre une chute d’une centaine de mètres aura eu raison d’elle.
Là petit repas, et Patrick finit par gonfler le canot qu’il avait amené. Chacun va passer à tour de rôle faire un petit tour sur la rivière. Là j’avoue que j’ai un peu flippé et que j’ai vite fait demi-tour.
Ensuite remontée, car Fred partant le soir même nous ne pouvions pas trop traîner. C’est lui qui par ailleurs va déséquiper. À la remontée bien évidement, je me coince dans la vire n’ayant plus la force de me hisser, aide de Will qui est la bienvenue et ensuite remontée tranquille. Pendant ce temps Patrick fait le zigoto sur la vire. Ah je vous jure, il a bien récupéré il n’y a pas à dire. En pleine forme.
Cachou à la recherche de bois, était à la sortie du trou et m’annonce qu’il a neigé deux heures dans l’après-midi.
Retour au gîte, où l’autre équipe est arrivée. Petit repas sympa préparé par Cachou dans la journée. Et abandon de Blandine à 9h30 pour aller se pieuter.
Le lendemain nous avions prévu de faire Fauvelet, igue que nous n’avions pas trouvé la dernière fois. Après avoir tourné un petit moment, c’est Bernard qui va la trouver.
J’équipe suivi de Will et Cachou, suivront la deuxième partie avec Patrick, Bernard et Didier.
Petit trou bien sympa, bien étroit, un peu chiant à équiper, car souvent je n’avais qu’un point donc il fallait chercher autre chose. L’équipe de Patrick nous rejoint en bas du premier puits et là Patrick passe devant pour voir, curieux comme il est.
Cette fois-ci, que des double chaise, fait d’une main de maître…réglage beaucoup plus rapide que la veille.
Enfin on arrive dans la grande salle du bas, où nous attend le gaz. Et oui cette cavité est gazée et j’avoue que personne n’a trop traîné à visiter. Déséquipement par Didier.
Remontée rapide car on partait en suivant.
Voili je laisse le soin à mes compagnons de faire des remarques ou compléter mon récit.
