Samedi 29/7/00 : Arrivée au camp de Yvon, Claire, Patrick et Fred. Installation du treuil puis descente des marchandises sous les yeux ébahis des randonneurs. Le temps est superbe, en tout cas tout à fait propice pour ouvrir un Loupiac 1998 en soirée. La nuit fut tranquille avec le passage des chevaux. Boules quiés vraiment indispensables.
Dimanche 30/7/00 : 8h00 charge de la cavalerie légère des moutons ambulants. Réveil assuré. La mise en train se fait tranquillement et nous prenons le temps de regarder le dossier des cartes de la zone avant de partir placer quelques plaquettes d'identification des gouffres. Les spits de Sylvain et la perceuse de Félix rendent le travail facile et rapide. Visite au H 115 pour une désobstruction possible, envisageable, imaginable, à penser et à réfléchir. Arrivée de Chantal, Philippe, Célia et Chloé puis de Myriam et Jean-Paul (et pas Jean-Claude qu'on se le dise!!!).
Lundi 1/8/00 : Yvon et Claire de camp. Chantal, Célia, Chloé et Jean-Paul partent en balade avec les taons mais sous un soleil superbe. Philippe et Patrick descendent au H 144 afin de poursuivre le travail de désobstruction (arrivée au fond en une demi-heure ! attention il ne s'agit pas d'un record à battre. Le tout est d'y arriver). Myriam et Fred les rejoignent plus tard pour réaliser la topographie entre - 347m et le fond. Il manque bien sûr une ou deux visées (bien joué Fred) mais la pression exercée par nos joyeux lurons Philippe et Patrick lors de la réalisation d'un nettoyage actif y est aussi pour quelque chose. Une chose paraît néanmoins sûr : l'arrêt provisoire se situe à - 401m. Le retour de Fred fut pitoyable car il transportait des bactéries turques clandestines ; le matériel ne fonctionnait pas convenablement et Myriam lui a saboté le moral. Arrivée de Paul, Élodie et Laurent.
Mardi 2/8/00 : Fred (beurk !!) de camp. La famille Marché, L'Hermitte et Massip via la playa -->Hendaya la viaja. Patrick amène Paul, Élodie et Laurent au H 109 jusqu'à - 110m.
Mercredi 3/8/00 : La pluie fait son apparition. Fred amène Paul, Élodie et Laurent à la Verna sous le brouillard. Arrivée à St Engrâce à 12h30 mais sur une plaisanterie mesquine, disons-le, de Laurent, nous dérivons légèrement de notre chemin pour passer d'abord au restaurant en compagnie de Claire et Yvon. Ces derniers nous amènent ensuite (1h après quelques bières) devant l'entrée du Trou du Renard (à faire !). Enfin départ sur le raidillon où Élodie a abandonné tout espoir de refumer ... À noter la fin particulièrement sportive du chemin en direction de la cabane EDF. Visite jusqu'à la salle Chevalier. Sensations et impressions grandes garanties pour ceux qui ne connaissent pas. Déclaration de Laurent : c'est pas parce qu'il n'y a pas de verticale que c'est une journée cool (cf. remarque de Patrick sur la balade familial en direction de la cabane EDF). D'ailleurs Élodie a déclaré à l'issue de la sortie : kalh enitucia (bonne chance pour la marche d'approche en Grec). Départ de Laurent ravi de sa participation.
Jeudi 4/8/00 Face à la persistance du temps humide, Myriam, Paul et Patrick retournent au H 109 pour tenter l'exploit : aller au fond. Selon Myriam : à réserver aux non-amateurs de nutella car très étroit en verticale. J'ai (Myriam) voulu équiper le fond (pendules, un facile quant à l'autre penduler en plein vide à la recherche du point pour fractionner avec des lames abrasives qui coincent la corde ... première fois que j'ai peur en spéléo). Patrick a fini l'équipement. J'ai aussi fait poireauter Paul à l'abri et Patrick sur corde pendant deux heures pour planter un spit. Bilan du trou : beau, étroit mais pour l'équipement c'est bon. Jean-Paul trop préoccupé par ses allers-retours incessants au WC a préféré s'abstenir. Chercher un nouveau coin à chaque fois, creuser un trou ... ça occupe! Comme chaque jour, 9724 est encore passé voir Yvon suite à un contact chaleureux. NB : elle a mis du fond de teint rouge qui pourrait faire penser à des peintures de guerre. Chantal, Philippe, Célia et Chloé vont voir si sous les nuages, le soleil est là. Et bien, je vous le donne en mille ... sous les nuages ... il n'y a pas le soleil ! mais bon il fait un peu moins froid. Donc après-midi piscine toboggan (glas-glas), ballade à Oloron et folklore d'Amérique du Sud.
Vendredi 4/8/00 : Pluie, arrêt de la pluie, qui fait quoi, il est 12h00. On va boire l'apéro, manger et il reste en liste : piscine à Oloron, champignons, départs (Paul et Élodie), déséquiper la partie supérieure du 109 pour Philippe, bouger pour Fred. Yvon et Claire partent pour l'Espagne à la recherche du soleil qui nous manque tant. Chacun fait ce qu'il peut. Patrick et Jean-Paul pourchassent les champignons tandis que Philippe se fait un solo H 109. Myriam, Chantal et les filles = piscine mais pas d'essence pour le fourgon (flûte, zut, mince). Fred perce, tape et fixe la plaquette du H 109. Mais où est passée celle du H 110. 23h00 arrivée de la famille Vrit. Jean-Paul et Fred font le cheminement pour le H 144.
Samedi 5/8/00 : bonne nouvelle : nous aurons ce qu'il faut pour agrandir. Notre cher président nous fait un très bref coucou (arrivée vendredi soir, retour samedi midi). Quel sens des responsabilités les truites devaient arriver à tout prix!!! Après-midi : escalade Mimi, Chantal et Bernadette suivi d'un goûter crêpes. Il fallait bien ça avec toutes ces émotions. Suite du cheminement pour les E1, E2, E4 et E5 afin de déterminer les coordonnées (Yvon, Claire et Fred). Début de descente au H 111 par Fred et Jean-Paul mais le sabotage de la trousse à spit rend illusoire toute descente. Jean-Paul a eu le temps d'avoir froid. Grosse déception de Fred !!
Dimanche 6/8/00 : départ des Vrit, des Henaff et de Fred. Descente du H 111 et topographie par Wilfrid, arrivé ce jour, et Fred. Suite à voir avec les présents.