Rémi : Humide ; Bi 4L latéral sur baudrier de spéléo 4kg de plomb (1 ou 2 de trop) conso 60bar
Emilie : Humide ; 1kg de plomb ; Bi 4L latéral sur baudrier de spéléo
Après une journée de ski de rando à faire chauffer les mollets, un peu de cryothérapie en perspectives. Rendez-vous est donné à 10h au parking des Eaux-chaudes, où nous retrouvons Bastien, Ludo Maxime et Christophe, en suite direction le pont d’enfer. Rémi a repéré un petit parking en contre bas. Quelques allers-retours pour monter les blocs et le reste du matos, on s’équipe, on grimpe le chemin. Au détour d’un virage, un petit sentier entre deux buis mène à la résurgence du pont d’Enfer. Le pont, une vétuste échelle métallique horizontale, est sympa pour prendre des photos mais attention. Un peu avant, un buis offre ses racines épaisses comme marches pour rejoindre la mise à l’eau.
Nous nous équipons tranquillement tous les six. Maxime, Bastien et Rémi partent, profitant de la visi dans cette eau cristalline mais vivifiante. Derrière, c’est un peu moins clair avec les particules en suspensions soulevées lors du premier passage. Cela dit il faut vraiment être des Pyrénées pour trouver que ça touille, en Gironde, on appelle ça une visi normale. Le siphon serpente et descente très légèrement vers un point bas avant de remonter. J’aperçois les éclairages de mes coéquipiers hors de l’eau, les jeux de lumières qui en résultent dans l’eau sont splendides.
Nous débrêlons et laissons blocs, palmes dévidoirs et petits matos, pour poursuivre la cavité et marchant et en nageant.
Post-siphon la roche présente différents ton, bruns jaunes ou gris. Nous remontons la rivière, avec des passages assez ludique, échelle de cordes au-dessus d’une vasque, voûte mouillante et micro siphon à passer en apnée avant d’atteindre la cascade. Aucune corde n’est posée, Rémi grimpe quelques mouvements pour vérifier le rocher. L’escalade se fait bien, nous reviendrons avec une corde pour équiper la cascade une prochaine fois. Sur le retour, nous papotons et discutons. Retour au siphon, nous nous ré-équipons et direction la sortie. J’avance tranquillement contrôlant mes équilibrages et mon matos. Tiens une palme, Rémi m’attends assis dans le noir, tranquille il filme. A quelque brasser de là, j’éteins mon éclairage pour profiter de la lumière qui s’infiltre par le siphon depuis l’extérieur : c’est beau, nous sommes bien ici !