Blandine, Emilie, Rémi et Dom.
Nous sommes partis le vendredi soir pour arriver dans un camping tenu par des anglais et où il y avait un magnifique pub que malheureusement nous n'avons pas pu testé.
Départ le samedi matin pour aller récupérer la clé du puits du Bret? Clé que nous aurions cherchée pendant un long moment si on ne nous l'avait pas donnée en main propre...
Puis nous arrivons à l'entrée du chemin qui a été acheté par le CDS pour accéder au puits. Nous nous équipons tranquillement, Dom comme à son habitude a oublié quelque chose. Mais on bricole pour le dépanner.
Arrivés au puits à 10h, Rémi débute l'équipement. P40 d'entrée on arrive dans une grande salle avec en bas un grand bac et des brosses
qui attendent sagement notre retour de balade. On commence à se poser des questions. On m'avait vendu la sortie comme étant la plus belle rivière du Lot
Nous continuons d'avancer, Rémi poursuit l'équipement avec la succession de petits puits pour arriver sur le dernier P26 qui débouche en plafond avec la rivière en bas
quand je pars de l'amarrage je me retrouve plein vide et là c'est énorme la paroi est loin, très loinnnnn. Rémi attend déjà en bas, je le rejoins et là plouffff les deux pieds dans de la boue
une boue qui colle bien. On commence à comprendre pourquoi il y a un bac en haut. Une fois tout le monde arrivé, nous descendons pour arriver dans la rivière. On décide de partir vers l'aval qui rejoint 4 km plus loin l'accès des Vitarelles. Mais nous n'en ferons qu'un. La rivière est magnifique. Il y a des méduses d'une blancheur éclatante avec le dessous noir, ce qui rend encore plus frappant le contraste. Nous poursuivons entre des passages de vire, des gours, de belles vasques. Je m'arrête et les trois autres poursuivent mais finalement rebroussent chemin à la vire suivante. Nous revenons sur nos pas pour arriver à la base du P26. Là nous nous arrêtons pour enfin casser la croûte. Et nous repartons pour aller faire l'amont. Là on passe sous des blocs énormes dont on ne sait comment ils tiennent
mais où on ne s'attarde pas pour passer. On arrive sur une grosse vasque. Rémi tente par le haut mais redescend, Dom c'était déjà aventuré sur un côté. Mais le voyant avec de l'eau déjà à la taille, la taille de la vasque et l'ambiance plus noire que sur l'aval m'ont fait rebrousser chemin. Du coup je suis retourner à la base du P 26 les attendre et j'ai repris l'ascension de la pente bien glaiseuse. Petit point chaud en les attendant. Ils reviennent il est presque 16h. Dom entame la remontée, je le suivrai, Rémi et Emilie déséquipera. La remontée des premiers puits est vraiment pénible car le matériel est plein de boue, le croll, la poignée glisse à qui mieux mieux. Je finis par arriver à la base du P40 où Dom vient d'arriver. Il me demande si on part faire le fossile qui se trouve à ce niveau là. Je lui réponds que non et on remonte le P40 mais après avoir fait un brin de toilette dans le bac qui nous attendait. Tout est nettoyé à fond afin de pouvoir remonter le P40 plein pot facilement.
Nous sommes tous dehors à 18h. Dom avait amené ses baguettes et à fait un peu de repérage.
On finit par se changer après une course poursuite d'Emilie qui voulait faire un calin plein de boue à Dom qui était déjà tout bien propre et blanc.
Au retour nous nous arrêtons déposer la clé chez Nadir avec qui nous discutons un bon moment des Vitarelles, et des explo en cours. Du coup nous arrivons au mobilhome il est pratiquement 21h. Nous pouvons dire adieu à la bière au pub car tout le monde a tellement faim qu'on se pose pour manger et ne plus bouger.
Retour le dimanche matin après avoir nettoyé le matériel au plan d'eau de Labastide.
