S'il y a bien une chose qu'un spéléo n'aime pas....c'est ne pas trouver la cavité.
Fort de nouveaux renseignements (merci Noémie, spéléo plongeuse et grimpeuse
qui a fortement marqué les esprit d'Adrien
) et de nouvelles coordonnées GPS a 10h l'équipe se met en route.
Ça monte, ça remonte, ça contourne le pierrier (qui au passage a découpé la botte d'Adrien en deux.
Merci Doc Erwan pour le rafistolage. 3mois d'utilisation c'est la norme EPI d'Adrien).
10h45, libération, l'entrée des Calles est enfin trouvée.
Après un début un peu étroit et bas de plafond, on arrive sur un magnifique balcon qui s'ouvre dans une salle de très grande envergure. Rémi équipe le P13, la salle est sublime, le plafond tout en strate s'est effondré, ce qui offre un volume impressionnant.
Une escalade équipée en fixe, nous ramène à la même altitude que le haut du puits au niveau du balcon mais juste en face (pourquoi ne pas avoir mis un pont de singe de 100m
) et c'est la salle du phare avec son énorme concrétion qui porte bien son nom. Avec une hauteur de 6m et un diamètre d'environ 2m cette colonne fait en effet très phare.
Pause repas, et Rémi s'infiltre tout doucement dans le puits du Mikado.
Cet amas de bloc, cette trémies ou les gros rochers sont retenus par des chaines attachées à d'autres rochers
Ce château de cartes n'est pas très rassurant...ambiance à l'équipement surtout quand suspendu dans le vide Rémi s’aperçoit que sa corde est trop courte (NB : nous parlons ici uniquement de la corde
).
Nouvelle corde, raboutage, et rapidement toute l'équipe peut descendre un par un, pendant que ceux du bas se mettent à l’abri.
La suite est tout simplement splendide. De la randonnée avec des montées, des descentes, des passages de col, jusqu'à toucher les strates du plafond à certains endroits alors qu'à d'autres il culmine à au moins 40m au-dessus de nous. La galeries des gours est belles, sans parler de celle de l'aragonite avec ses murs blancs. Les fistuleuses sont aussi de la parties tout comme de jolies draperies.
Trémies finale atteinte, tout le monde fait demi-tour.
La remonté du puits mikado se fait sans encombre un par un chacun restant à l’abri des 3 ou 4 blocs détachés par des kits malveillants lors de la remonté.
17h30 tout le monde est dehors. Il ne faut pas être en retard, car nous sommes invités à une soirée au Mas du Riglas, chez Jean-Marie (ami de Dominique, et gardien du repaire des fous de la Leicasse).
Soirée concert avec de très bons rythmes un des guitaristes ressemblant à 50%Fillon- 50%Rogue.