Hervé Lalanne et Fred Maffre : Reprise de l'objectif de la sortie précédente : dégager un bloc ayant glissé sur le passage de la galerie annexe qui portera le nom de "galerie du bloc glissant". Nous avions apporté dans nos bagages une corde qui s'avère vite inutile tant le poids du bloc est substantiel. La zone n'est d'ailleurs pas propice à un déplacement horizontal du monstre. Nous décidons alors de reprendre marteau et burin et de repasser en mode bourrin. Bien nous en a pris car après quelques délicates attentions le bloc se fissure tout du long et rapidement nous l'allégeons de la moitié de son poids. Cette fois la corde sert et l'accès à la galerie est disponible. Bon on va pas le faire long mais la suite est petite avec arrivée dans une sorte de salle et l'amont se poursuit aux trois quarts bouché sur environ 6m. La suite ne sera pas pour nous car nous décidons de poursuivre notre chemin en aval.
Nous retrouvons rapidement un départ de galerie que nous avions identifiée avec Blandine sans avoir eu le temps d'ouvrir le passage.
Cette fois, ce n'est que quelques galets et beaucoup de sédiments que nous dégageons pour ramper dans la suite. 7 m mètres sont alors parcourus
pour arriver dans une salle quelque peu circulaire mais de faible hauteur (nous sommes plutôt allongés que légèrement relevés). Il est clair que nous avons atteint le point bas d'une doline car dans un angle de la salle, nous pouvons apercevoir la moitié d'une pierre taillée circulaire. Il s'agit en fait d'une meule, du moins d'une partie de celle-ci, sans doute jetée là il y a fort longtemps. Peut-être cela a-t-il un rapport avec la présence au-dessus de la commanderie de Sallebruneau ou des fermes alentours.
La galerie s’appellera donc "galerie de la meule". Au total, nous rajoutons environ 7m de plus, soit un total de 13 m à la topographie du Grand Antoine.
Prochain objectif : revenir sur une des grandes galeries annexes toute proche pour poursuivre la topo qui avait été arrêté juste sur un point topo sans difficulté majeure.