• Lieu : Béhiako (64)
• Personnes présentes (6) : Manu, Erwan, Michel, Olivier, Rémi, David
• TPST : 11h30
Départ le vendredi soir à 18h30 de chez moi avec Erwan, le temps de récupérer les 2 thésards sur le campus
et nous voilà partis pour les PA pendant que Michel et Manu nous avaient précédés plus tôt dans l'après-midi.
Petit coup de fil en route à Manu qui s'était gavé comme une oie à l'hôtel des sources de la Nive avec Michel
et qui nous signale que c'est la tempête de neige là-haut.
Effectivement la pluie qui tombe drue se transforme peu à peu en neige en montant et nous sommes obligés
de nous arrêter pour enfiler les chaînes. Nous finissons par arriver au gîte où nous trouvons nos 2 compères
bien emmitouflés dans leurs duvets qui nous disent que l'eau a été coupée et qu'ils n'ont pas trouvé de bois en
faisant le tours du gîte. C'est cela oui ... compte tenu de la température nous fonçons dans le local à bois pour
prendre de quoi allumer un feu dans le poêle. Ce qui ne nous empêchera pas de nous peler le jonc toute
la nuit dès que celui-ci se sera éteint.
Bref la nuit passée, paysage féérique en se levant (4cm de neige, -1°C et visibilité de 200m), on déjeune
et nous voilà enfin prêts à partir. Enfin presque ! car le jeune (il se reconnaîtra) vient de faire l'acquisition
d'une panoplie complète de spéléologue mais il n'a pas fait ses longes ni sa pédale et n'a pas enlevé les
étiquettes de son baudrier.
Manu part devant avec Michel pour poser la corde d'entrée. Je ferme la marche et j'entre dans le trou à 9h30.
Descente tranquille en 2h30 jusqu'à la salle des pas perdus avec remplacement d'une corde tonchée en cours
de route. Nous nous mettons en route dans la galerie des navrés où nous n'avons aucun mal à trouver le chemin
qui est très bien balisé. Nous arrivons dans la grande salle au niveau de la bifurcation de la rivière suspendue et
de la galerie qui part à droite (180°) dans le réseau des sources qui est notre objectif de la journée. C'est l'heure
de la pose déjeuner avec les déconnades habituelles.
Après avoir dépouillé Erwan de son café soluble, nous reprenons la route vers la galerie des Gours. Des galeries
hyper variées s'enchaînent avec de gros volumes et des passages avec des forêts d'excentriques magnifiques.
Puis nous arrivons enfin à ce qu'on croyait être le clou du spectacle : une magnifique salle composée d'un
enchaînement de gours (avoisinant le mètre de profondeur) montant jusqu'au sommet situé au milieu de
cette salle et redescendant de la même manière de l'autre côté. Le sommet est constitué d'un immense
gours alimenté par une arrivée d'eau en plafond sur la paroi et l'eau qui y stagne est limpide. On est
tous un peu scotchés par le paysage.
Record de profondeur battu par Rémi et Olivier (c'était un des objectifs du jour), nous décidons
de traverser le lac situé à -500 au fond de la salle. De l'eau jusqu'aux fesses, ça passe à gauche (je veux
dire à droite). Puis le spectacle continue avec des gours un peu partout et de magnifiques coulées de calcites
blanches. Finalement nous arrivons au siphon des étoiles un peu avant 15h. Un grand siphon avec une eau
bien claire, un décors de rêve, une température agréable ... c'est l'heure de la baignade. Je décide de
me dépoiler et de faire une petite trempette suivi par Olivier qui doit se dire qu'il faut sauver l'honneur
de la jeune génération !
Le temps de se rhabiller, on fait demi-tour vers 15h15 et nous sommes de retour à la base des puits vers 16h15.
Une petite collation et nous amorçons la remontée vers 16h30. Ca ronronne bien dans l'équipe, les puits s'enchaînent
et on optimise la remontée dans le P72 avec Michel et moi qui empruntons la voie directe. Je remonte le dernier puits
vers 21h en prenant 1 ou 2 boules de neige sur le casque par mes 2 prédécesseurs pendant que les autres nous préparent
le feu et pâtes bolognaises.
Vraiment une super sortie.
David.
Visite du gouffre Nébélé.