CR du stage devenir autonome à l’équipement qui a eu lieu du 21 au 26 février à St Pé de Bigorre
Nous étions 13 stagiaires de diverses régions de France dont 6 de Gironde et nous avions 5 encadrants : Mathieu Rasse, BEES Spéléo et initiateur fédéral, Thomas Braccini, BEES Spéléo et moniteur fédéral, Anthony Geneau, BEES Spéléo et moniteur fédéral, Simon Bedoire, stagiaire BEES Spéléo, Olivier Nabal, stagiaire BEES et initiateur spéléo.
Rendez-vous été pris le dimanche 26 février à 18h au gîte. Une fois tout le monde arrivé, nous avons fait un tour de table et nous avons montré notre matériel perso. Les équipes avaient déjà été programmées avec des cavités pour chacune. Nous étions des équipes de 3 à 4 personnes plus un ou deux encadrants. Le programme de la soirée a donc été de préparer les kits pour le lendemain.
Une journée type, réveil à 7h30, petit déjeuner à 8h et départ à 9h pour chaque équipe vers sa cavité du jour. En général, sortie des cavités vers 16h30-19h suivant les équipes. Retour au gîte, repas et préparation des kits pour le lendemain et soirée à thème.
Nous avons eu l’occasion de travailler sur des cavités différentes chaque jour. L’objectif n’étant pas de descendre au plus profond mais de nous entraîner ou nous perfectionner à équiper. Chacun équipant à tour de rôle, suivant les envies ou les attentes des stagiaires. Le fait d’équiper avec des personnes plus expérimentées nous a permis de voir les questions que l’on devait se poser au moment d’équiper une cavité. Si le choix était judicieux, si c’était confortable, si on équipait de telle manière quels seraient les risques de facteur chute, est-ce que ça risque de frotter, quelle est la solution, où est-ce que je me longe, si un point lâche que se passe-t-il ?... Beaucoup d’interrogations que l’on n’a pas forcément lorsqu’on équipe avec des personnes de son club. Comment être sur soi, avoir son matériel le mieux réglé possible afin d’éviter les manips inutiles, être « propre » afin de ne pas s’emmêler. Pleins de petits détails auxquels on ne pense pas forcément.
Chaque cavité avait été choisie avec plusieurs obstacles qu’il s’agisse de puits, de vire, de méandre, d’étroitures nous avons pu progresser aussi bien en verticale qu’en horizontale, ce qui a permis aux encadrants de voir comment nous progressions sous terre et par la suite nous donner des conseils par rapport à notre matériel, à notre façon de travailler.
Pour les soirées à thème nous avons eu une soirée sur l’équipement et les facteurs de chute, une autre sur la géologie et la karstologie, une autre sur l’auto-secours et les techniques de décrochements et de réchappe et la dernière soirée sur les traversées, comment se préparer lorsque l’on veut faire une traversée et les moyens que nous avons à notre portée (tirer les rappels ce qui impliquent certaines contraintes, partir à deux équipes et se rencontrer, équiper et déséquiper ce que chaque équipé a fait).
Soirées très intéressantes qui complètent notre activité en tant que spéléologue et sujets auxquels nous pouvons être confrontés.
Une journée en falaise avait été proposée pour ceux qui souhaitaient se « reposer ». Ils ont eu l’occasion de travailler les décrochements, techniques d’auto-secours, passage de vire…
Le dernier jour nous avons fait une sortie commune en horizontale sur la commune de Capbis, 18 personnes sous terre, là aussi nous avons pu voir ce qu’impliquait une sortie avec autant de personnes.
Le vendredi après-midi nous avons nettoyé le matériel et a suivi un gros débriefing collectif et personnel.
En conclusion, un stage très intéressant et utile. Une très bonne ambiance entre les stagiaires et les encadrants, pas de pression de leur part ce qui nous a permis d’être plus tranquilles. Personnellement, cela m’a permis d’être un peu plus à l’aise sur corde, à me poser certaines questions au moment où j’équipe, à me faire plaisir et à ne pas hésiter à faire des nœuds sur les cordes afin d’obliger mes camarades à faire des passages de nœuds
Merci à tous les encadrants.
Sorties Blandine
Lundi 22 février, gouffre de Heougacere avec Maxime, Anaïs et Mathieu Rasse en encadrant.
Mardi 23 février, gouffre du Hayau avec François, Benjamin et Thomas Braccini.
Mercredi 24 février, Borne 109 avec Maxime, François, Titouan et Olivier Nabal.
Jeudi 25 février, gouffre Jacqueline avec Titouan, Jérôme, Anthony et Mathieu Rasse et Simon Bedoire.
Vendredi 26 février, grotte de la Renardière, 18 personnes. Tout le monde.