Qui va au Sima ? Telle fut la question posée le plus grand nombre de fois ce WE.
Je n'ai donc pu retenir mon exaspération après une quinzième itération, désolé. :ukhrtygh:
Après analyse psychiatrique
, il semblerait que la prononciation d'une phrase comportant les mots "Sima 1748" fait naître chez le spéléo un sentiment d'angoisse voire de peur
Ce n'est pas Benoît qui me contredira :fsght:
Ce nouvel épisode de la série "Ukerdi 2006" commence par une arrivée classique au cayolar le vendredi soir. Quelques éclairs pour illuminer Droundak sous un ciel bien sombre, une grosse averse débutant à la seconde même où l'on ouvre le coffre de la voiture ("Question de timing !" disais-je encore une minute plus tôt à mes camarades, imaginant échapper aux foudres du dieu Droundak). La banalité, quoi!
Et voilà tout ce petit monde parti sur Ukerdi. :oijil:
Plus (Christophe) ou moins (moi par exemple) chargés.
Alors oui, vous entendrez certainement Christophe se plaindre, vous raconter qu'il était chargé comme une mule, qu'il a encore mal aux cuisses, etc... Qu'est-ce qu'il portait? si ce n'est ma bouffe, le perfo, une corde de 100m en plus de ses affaires personnelles.
Arrivés au bord du Sima, petite décompression pour certains. Heureusement que le ciel fut bien chargé à ce moment-là, nous serions partis à la recherche de champi...heurrmm je veux dire de nouveaux trous.
Après le départ de l'équipe de surface, nous voilà face au Sima.
Manu équipera la doline (abus de langage). Thomas s'attaquera ensuite au gros puits et moi, euh... je superviserai. Arrivés à son sommet, déjà affaibli par une nuit blanche (remerciements adressés à Christophe)
, il préfère jeter l'éponge après avoir planté 2 spits. Nos encouragements n'y changerons rien.
Manu prend le relais
, un peu forcé par moi-même :yurissrgrt: .
En fait, Thomas et moi :tryur: savions très bien qu'une fois engagé, il n'était plus possible de se relayer.
Et voilà Manu parti dans les profondeurs :trhhaqwhtht:
Après quelques moments de :qsss: (se retrouver par exemple en bout de corde à 4m du sol) et de :dsrtgh: , il foule enfin le sol. :gtedrsr:
Quel homme ! :pipiipipi: euh non plutôt :sdtyjytsr:
Et nous voici avec Thomas :zsetygh: tout heureux de descendre dans un puits (P80-90) aux dimensions incroyables et de pouvoir fouler enfin ce névé. Eh oui, ce fameux névé, qui n'a pas totalement fondu, occupe une grande salle 25m sur 10. En bout de pente, un porche conduit à un puits inscrit dans une grande faille. Nous nous arrêterons au sommet pour cause de timing. Nous avons bien du mal à corréler nos observations avec nos souvenirs de la topo. Après quelques relevés d'azimuts et prises de photos
, nous entamons la remontée.
Là-haut vient d'arriver l'autre équipe. A 21h, il est temps de prendre le chemin du retour après une juste répartition du matériel :fsght:
Je pourrais continuer et raconter qu'une fois de plus le mauvais temps s'est abattu sur nous, que certains ont même croisé la bête du Gévodan (
) mais je préfère laisser la parole aux autres témoins.
Générique de fin :
Christophe
Tom
Manu :sdtyjytsr:
Aude
Véro
JF :rtshjyrst:
Benoît :fsght:
Wil :yurissrgrt:
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