17h départ de Bordeaux pour David, Adrien et Erwan, direction la Pierre Saint martin pour la 1ère fois de l'année.
C'est une première au z150 pour Adrien et Rémi lui a mis la pression toute la semaine,
bravo .
On passe en voiture coté Espagnol, le temps est clair, pas un nuage
. Le lapias est encore assez enneigé, on espère que l'entrée du z150 n'est pas bouchée
.
Sur la piste David passe en mode franchiseur
et repeint son tiguan tout en vidant les flaques d'eau.
Arrivé en haut du cayolar, on est surveillé par 2 Isards. On a toujours des travaux à prévoir pour le camp d'été (cloture barbelée à reprendre, piquets pour le portail, vitre de la façade à remplacer et torchi à faire sur les murs)
On se couche tôt et on se lève avec le soleil vers 6h30. On remonte en voiture au parking de la station pour s'équiper et on décolle de la voiture vers 8h30.
La marche d'approche se fait bien jusqu'aux premiers talweg qui sont bien enneigés. On met 40 min pour arriver au z150. David va pour installer la corde dans le puit d'entrée, il se demande
si on ne va pas devoir aller faire de la prospection de surface vu la taille du névé...
Je descend par le névé
, ouf il y a un passage de 50cm de large par 2m de haut pour passer entre la parois et le névé.
David descend, et on attend Adrien
, qui décide d'aller baliser le lapias. Enfin Adrien arrive
et on entame la descente, David devant, Adrien en second et moi qui ferme la marche.
David remplace la corde après la marmite, on continue notre progression vers le bas tout en contrôlant l'installation. Adrien arrive à la braguette du Portugais, il la voyait plus étroite, mais oui faut pas croire Rémi
..
Elle se passe sans difficultés et on enchaîne les puits.
Arrivé dans le p40, Adrien passe la fenêtre désobstruée avec le kit derrière lui sans écouter nos conseils
... Le kit se coince... Je suis trop bon je l'aide, le décoince et pousse son kit.
On arrive au méandre terminal, l'eau coule bien, on est bien humide, on se dit avec David qu'on a connu ce trou plus sec.
Adrien et David reprennent l'équipement du point chaud en plantant des goujons plus haut pour pouvoir ranger en surélevant le plancher les pierres issues de la désobstruction.
Je m'attaque à la massette au gros bloc que l'on avait fait descendre la fois d'avant. J'en pète la moitié le temps que le point chaud soit terminé. Puis on mange et se réchauffe avant de reprendre la destruction de ce bloc. David le termine et on reprend l’élargissement de l’accès. On termine nos objectifs du jour, le chantier pourra reprendre du fond à la prochaine séance.
17h30 on range, et on remonte, non sans mettre la burkanet dans la combi en prévision des attentes aux fracs
.
Je passe devant suivi d'Adrien et de David. La progression se fait tranquillement, j'ai vraiment connu ce trou plus sec, on est trempé dés le premier puits.
Les puits s’enchaînent avec plus ou moins d'attente, vive la burka
.
J'attaque la remonté du puits pour enchaîner sur la braguette, elle est arrosée, c'est peu de le dire, un bon filet d'eau glacée me coule dans le dos , un plaisir
.
Du coup je ne m’éternise pas et passe la braguette rapidement. Je décide d'éviter à mes collègues cette douce sensation d'eau glacée et installe une bache pour dévier l'eau
. Adrien arrive, prend son temps dans la braguette, remonte son pantin 3 fois
, puis sort. David nous rejoint et on reprend notre remontée. Je passe l'étroiture qui mène au névé, les mains mouillées et froides dans le névé glacé quel bonheur
, aussi bon que l'eau de la braguette.
21h30 tout le monde est dehors, on sort sous un fun (vent du Sud) qui nous réchauffe
.
Retour à la voiture, repas grignottage et dodo.
Dans la nuit, orage et pluie.
Dimanche matin on profite d'une éclaircie pour charger la voiture et retour sur Bordeaux.