Etaient présents : Wil, David et Jean-Laurent.
Objectif : suite (et si possible fin) de la désobstruction de la lucarne à -360m.
Après un bref arrêt chez les parents de JL pour manger et préparer les kits bien au chaud, nous montons à La Pierre. La désobstruction commence dès l’ancien poste frontière : une barrière de neige empêche le passage vers le col alors que celui-ci est parfaitement déneigé. Wil et David dégainent les pelles à neige et taillent un passage. Nous passons la nuit sur le parking de la station de ski de fond de Zampory, au départ de la marche d’approche. A 6h00 le préposé au déneigement prend un malin plaisir à faire tourner son engin à côté de notre véhicule. On se demande bien ce qu’il peut foutre (à part nous emmerder) vu qu’il n’y a pas de neige sur le parking ! Il justifie son salaire en pelletant gaiement un tas de neige insignifiant jusqu’à 8h00, toujours tout près de notre véhicule malgré l’immensité du lieu…
Bref, nous décollons vers 9h30. Le gars de la station n’est pas trop disposé à nous laisser passer par les pistes (il a peur que nous abimions les traces de ski classique) et nous propose de partir du col d’Erayce. Wil le ramène à la raison en lui expliquant gaillardement, en espagnol et avec un aplomb n’inspirant aucune contestation que nous allons passer 20h sous terre et qu’il est donc hors de question de rajouter du trajet. Il nous autorise finalement à emprunter les pistes tout en nous menaçant de nous maudire jusqu’à la 15ème génération si nous abimons ses précieuses traces.
La neige tombée l’avant veille nous offre un paysage féérique sous le soleil. Les branches de sapins ploient sous le poids de la neige, nous traçons notre itinéraire sur un tapis blanc immaculé d’une quarantaine de centimètres de neige. Nous repérons ça et là des trous souffleurs. Il faudra venir cet hiver pour prospecter. La montée se fera en 1h00 jusqu’au trou, sans aucune difficulté pour suivre l’itinéraire habituel. Mais c’est beaucoup plus physique qu’en été !
Entrée sous terre aux alentours de 11h00. Bonne nouvelle, malgré le courant d’air aspirant, le trou n’est pas (encore) bouché. Quelques concrétions glacées décorent l’entrée du gouffre. Aucune difficulté pour rejoindre le chantier à -360m. La désobstruction musclée se poursuit à un bon rythme. Nous pensions passer, il faudra malheureusement attendre la prochaine séance pour laquelle marteau, pointerole et petit pied de biche seront nécessaires. Sortie vers 23h00 et retours au véhicule vers 0h30.
Mais la vrai question est : qu’y a t’il donc derrière la lucarne qui puisse nous exciter au point de monter une hivernale début janvier ?
Vous le saurez mardi soir lors de la réunion mensuelle du club qui fera aussi office d’AG avec galette des rois !