Participants : Agnés, Véro, Rémi, JL, Chris, Erwan
Vendredi soir :
Arrivée sur la Pierre St Martin vers 23h avec pour nous souhaiter la bienvenue, du brouillard avec un peu de pluie, des vaches, des chevaux, des brebis sur la route ( moment fort : Véro qui descend pour les faire bouger et habille ses chaussures de déjections).
Arrivés sur zone, Chris et moi descendons nos affaires au cayolar tandis que les autres s’installent pour la nuit dans le T4. Je demande à Chris de ne pas oublier de fermer le volet, il s’avance vers la porte s’arrête, réfléchi
, se rappelle d’un compte rendu à ce sujet, zut il y était presque
Samedi :
Temps Droundesque, on est dans le nuage mais le soleil n’est pas loin. Petit déjeuner et départ de tout le groupe vers le Chippi. JL passe devant et nous fait visiter le Lapias. Arrivé devant l’entrée s’offre à nos yeux les viscères, plumes et os d’un oiseau fraîchement dégusté.
Je suis prêt le premier et commence ma descente suivi par Chris, JL ferme la marche.
On se regroupe en bas de la trémie à -65 pour éviter les chutes de pierres puis on reprend notre descente.
Après le passage des vires et les 2 escalades, puis la petite descente, j’arrive au bout de la branche Nord.
Des stalactites encore actives m’attendent ainsi qu’un chemin balisé de bougies. Le trou est aspirant, on commence à gratter pour élargir la zone de travail et pour faire de la désobstruction.
- Spoiler:
La batterie du perfo nous lâchant rapidement on décide de dégager les blocs issus des opérations précédentes, à la massette et au burin.
On se relaye régulièrement pour éviter les longues attentes autour d’une bougie.
- Spoiler:
La roche est dure, on a progressé de 50cm en 4 heures.
Aprés :
- Spoiler:
Après :
- Spoiler:
On s’arrête, mange chaud, il faudra revenir faire de la désobstruction. On entame donc la remontée. JL change les mousquetons par des maillons rapides jusqu’à la tête de puit du P30, retend la vire fleurie.
On attaque la remontée des derniers puits, Chris passe devant et JL ferme la marche. On s’attend de nouveau à -65.
J’attend encore à un fractio sous une gouttière, je presse JL qui n’apprécie pas mes remarques et râle dans la montée.
On termine la remontée, Chris nous jetant quelques cailloux. :poiçjbv:
A 50cm du bord du trou, JL nous annonce un gros problème, son croll de pied est pris dans son kit, puis non finalement il se décroche. :dcfvg:
Retour vers le cayolar, il ne pleut pas, on va pouvoir faire des grillades. S’en suit un festin (magret et tomate au barbecue, camenbert à la braise le tout avec quelques bouteilles de vin...
- Spoiler:
Dimanche :
Il fait beau, pas un nuage. JL décide d’aller explorer le trou prés du cayolar qu’il avait découvert pendant le camp. JL prend le kit de désob, je le rejoins avec tout mon matériel suivi par Chris et Rémi.
JL élargit l’entrée au burin, je tente un passage, l’entre jambe ne passe pas. Rémi, Chris jouent à casser du caillou à leur tour.
Je teste, ça devrait passer. JL pose une sangle, je mets mon descendeur sur ma longe courte, je me contorsionne, ça passe.
- Spoiler:
Je descends de 4 mètres, dans une faille de 50 cm de large 4 mètres de haut, qui descend doucement, c’est assez boueux, la roche est sombre, avec des petites taches argentées, elle est très friable, la faille se termine par un amas de roches impénétrable. Je remonte, ma poignée et mon croll se bloquant pour tenter de m’empêcher de sortir, mais il en faut plus. Et voilà j’ai fait mes 10 métres de première.
On termine la matinée par une ballade sur Droundak avec passage prés des plus gros trous, avant de reprendre la route sous une chaleur étouffante vers bordeaux..
Bon si j'ai tout bien compris, la désobstruction était concentrée sur les bouchons de bouteilles 
Mais vous vous êtes pas trompés d'objectif par hasard ? 