Agris 16110
Dimanche 9h30 Davide, Adrien, Mathilde et moi arrivons plus que ponctuel au rendez vous au café Celtix. Dominique, Emilie, Rémi arrivent à 10h comme prévu.
C'est ici que nous récupérons la clef. Une clef reliée à une plaquette dorée avec en relief une chauve-souris : à cet instant nos yeux ont commencé à briller.
Grâce au point GPS d'Adrien, nous amenons les voitures à quelques mètres de la fosse. Adrien part en éclaireur. Il mettra un peu de temps mais reviendra avec l'exactitude de" j'ai trouvé la fosse et des champignons".
Bien organisés, en peu de temps nous sommes sur le chemin. Tenue de combat, mousquetons clinquants et cliquetants à chaque pas, nous sommes comme des gamins prêt à l'aventure !
Emilie à posé une main courante C 40 avec un nœud de chaise sur un arbre ainsi qu'une sangle sur un des piliers en fer jusqu'à la tête de puits. Nouvelle C40, ensuite puits de 20 m.
Descente bien encadrée avec de bons restes du stage fait en juin pour Sandrine dont c’était la première descente en milieu naturel.
Nous sommes dans la fosse, une vieille échelle rouillée se présente dans un coin. Arrivés en haut nous constatons que la cavité est très creusée, labyrinthique. Plusieurs niveaux sont assurés par des cordes à nœuds ou des barres de fer faisant office d'échelle. Le petit plus est l’argile bien collante et glissante que tout le monde apprécie, ainsi que quelques passages serrés où Adrien, le gabarit le plus massif, a faillit y laisser ses bottes. Attention le balisage est moyen voire boueusement inexistant.
Arrivés devant l'étroiture de l'aigle, tout le monde s’y essaye mais ne s’engage pas totalement. Seul Davide y va.
Passage dans la salle du grand chaos, magnifique faille au dessus de nous, une corde ludique fixée au toit permet de monter mais nous sommes des enfants sages et raisonnés… Et surtout, la tête concrétionné du mousqueton nous fait nous raviser.
Nous accédons aux dents de cochon. Nous rencontrons des fossiles tubulaires… Très riche en concrétions, excentriques, brillante de calcite, du relief dans tous les sens.
Il est temps de faire demi-tour. Tranquillement nous arrivons à notre point de départ. Recouverts de boue, les mousquetons sont moins clinquants, la poignet et le bloqueur ventral n'accrochent pas toujours.
A la surface, rangement du matériel, passage au lavoir obligé, retour en Gironde.
Une très belle promenade à faire pour ceux qui aiment se rouler dans la boue.
CR de Sandrine