Sous terre : Rémi, Emilie, Erwan, Chryséis, Mathilde, Blandine Juste l'entrée : Adrien, Cécile Mode balade : Dom
Deuxième sortie de la journée, le parking est toujours à côté et le temps est toujours un brouillard épais et glaçant.
Le départ pour ce trou manquait d’en train au regard du descriptif. Nous avons appelé notre contact, ,un des explorateurs de la grotte, Pierre Lachaud, qui nous a retrouvé sur place pour nous montrer la position de l'entrée et de la sortie en surface et nous donner les explications en direct. Il connait tellement bien le trou que nous sommes perdus dans les informations. Il nous faut trier pour retenir l’essentiel pour la progression. Il ne descendra pas avec nous, il s'est blessé aux cotes lors d'une sortie.
Les entrée/sortie sont également busées et sont marquées par une petite série de puits sans difficulté.
Il y a différentes manières de rejoindre les puits de sortie, certaines plus boueuses que d'autres. Il faut laisser les premières occasions sur la gauche dans la rivière pour trouver un shunt quelques dizaines de mètres plus loin. Il faut également insister dans un ramping boueux pour apercevoir les cordes. C'est globalement labyrinthique à la fin.
Il semble plus judicieux de faire un aller-retour par la sortie pour visiter cette cavité. Mais nous nous lançons alors dans la traversée : depuis l’entrée en bord de la route jusqu’à la sortie à l’affluent Calimero, dans un champ, à 10 min du parking.
On descend dans le trou par un P4 équipée d’une échelle avant d’attendre le premier puits (P8) équipé d’une corede, suivi d’un P21 et d’un P18. Au pied de ce dernier donnant sur une grande salle (salle à manger) avant l’horizontal, 1er point de vigilance dans le cheminement : ne pas prendre à gauche vers la corde en place mais poursuivre vers le méandre.
Les points de repère des bouteilles de Clairet vides et pleines est utile.
On poursuit tout droit et tombe sur un passage avec corde à droite et un autre à gauche correspondant au descriptif de notre contact, avec des cairns. Erwan tente la corde, les autres les cairns. La progression ralentie. On cherche, on tourne et retourne mais on poursuit par la voie des cairns. Et finalement, le passage avec la corde menait directement dans la suite de la galerie dans laquelle nous arrivons par des détours. Mais après tout on est là pour visiter…
Après ce premier détour, on atteint la fin, là où l’on doit être vigilant pour ne pas rater le passage dans l’affluent Calimero. Peut-être envisager la traversée dans l’autre sens. Mais nous étions prévenus ! Le passage se rate facilement. On tente notre chance tout droit, dans un étroit ramping (laminoire terminal), sans résultat. Petit point topo et on s’attèle à chercher le fameux passage. On se décide par prendre celui qu’on croyait devoir laisser : un petit passage à gauche, juste avant le laminoir. Il ouvre sur des puits à remonter. Plutôt bon signe !
On enchaîne 2 puits (P5 et P7). En haut du second, 2 voies s’ouvrent : une à droite avec une main courante, et une autre à gauche. Mathilde appelle pour savoir laquelle ont pris Erwan et Rémi. Le choix s’est porté sur la main courante qui mène à un 3e puits à remonter. Chryseis suit très prêt. Mais ne rejoignant pas Mathilde rapidement, elle s’interroge sur la voie qu’elle a suivie. Chryseis a tenté la voie de gauche. On la rappelle et on se rejoint tous en haut du 3e puits. Mais surprise ! On descend 2 ressauts bien boueux ! On descend ?? Et on revient à la galerie où nous cherchions le fameux passage. Belle boucle.
Nouvel essai par le ramping étroit, puis point topo, et là, la topo se fait plus claire. Comme quoi, on apprend aussi en se trompant : on comprend ce qu’on a pris et donc le chemin que l’on doit finalement prendre.
On prend à nouveau le passage de l’affluent Calimero avec nos 2 puits. En haut du second, ce n’est donc pas la main courante que nous devons suivre mais la voie de gauche : petit méandre avec au bout un ressaut à escalader pour le poursuivre juste au-dessus à quatre pattes. Et le reste s’enchaine sans soucis jusqu’au puits final donnant sur la bouche d’égout du champ.
Matériel et spéléos ressortent méconnaissables sous la couche d’argile. Mais la cavité est très sympa. On progresse bien en alternant puits, méandres, grande galerie, ramping boueux (baignoire). Tout cela dans une belle ambiance boueuse de la galerie de Nadaillac au puits de sortie de l’affluent Calimero. Pas de difficultés techniques particulières pour dans la progression, si ce n’est l’orientation sur 2 points.