Grotte du Frochet
Rémi/Emilie
Configuration : Bi-4L en déporté sur le baudrier de spéléo
Formateur : Pour Rémi : David / Pour Emilie : Nadir
Rémi : La cavité débute par un lac sous-terrain, pour travailler la pose de fil, David me le fait équiper. Après un petit peu de progression dans une jolie rivière très active, on arrive rapidement sur le S1, qui est équipé avec une corde. Cela permet de pouvoir tirer dessus pour progresser plus facilement. En effet, nous sommes sans palmes. L'avantage ? Ne pas être gêné dans la progression par la suite. Et en effet, la suite, bien que tout aussi joli, rivière, cascade, une ou deux cordes, est très étroites (surtout le shunt du S2). Arrivé au début du S3, on se rend compte tout de suite que ça va être magique. L'eau est limpide, translucide. La température est gérable. Cette fois-ci par contre, le fil d'Ariane est un fil....or de question de tirer dessus.
La plongée se déroule bien, je suis devant David qui profite de ma GoPro pour faire de l'image. A environ 75m dans le siphon, je respire sur mon détendeur gauche, tout va bien, je souffle et il est tant d'alterner de détendeur. Je souffle et passe sur le droit, sauf que là....mon détendeur droit et plein d'eau, je bois une bonne dose, je tente de respirer dessus, encore de l'eau, au troisième coup, enfin de l'air. Le palpitant à trois mille, je prends deux grosses bouffées d'air et décide de me calmer au fond (le stress peut tuer en quelques seconde, entrainer une surconsommation d'air)....30s de calme et je repars, en faisant attention pour la suite à faire fuser le détendeur avant de prendre de l'air, et ne pas souffler tout mon air avant de changer de détendeur.
Un incident de ce type permet de bien se rendre compte de ce qu'est la plongée sous plafond, il ne faut rien laisser au hasard, tout contrôler, être confiant dans son matériel et en soi.
Le retour s'effectuera sans problème, en profitant comme à l'allé de ce magnifique siphon.
Emilie :
Je n’utilise pas mon matériel, mauvaise surprise : l’un des détendeurs est un Cyklon. Ces détendeurs sont incassables mais donnent autant d’eau que d’air. Par ailleurs, ils sont très dur et respirer avec eux n’est pas fluide. La cavité est constituée d’un tube où le courant ce fait sentir. Nous émergeons dans un réseau ou nous nous baladons, shuntant le siphon 2 pour aller voir le siphon 3. Nadir a beaucoup de connaissances géologiques et spéléologiques ce qui rend la progression très intéressante.