Levé 7h du matin, 7h15 pour Adrien qui émerge avec difficulté
. Après un rapide petit déjeuner, 25min de voiture, départ pour la marche d’approche vers 9h45.
Arrivée au col, Er-van nous signale qu’il ne faut pas suivre la trace du GPS car David avait bien vendangé la dernière fois. Ok, 2 traces sur le GPS, Rémi pense à droite (mais dit à gauche), Le président à gauche, on va à gauche. 10min plus tard, un petit pierrier de m… descendu et remonté, on retrouve le col et direction…la droite (donc le gauche de Rémi) pour le grand et vrai pierrier (1ère erreur d’orientation du Pres
).
10h20, Rémi pose une corde pour facilité la montée et la descente du magnifique porche d’entrée. Le laminoir est un vrai plaisir, ne surtout pas penser qu’il est tout au début et donc…tout à la fin lors du retour….urggg
. Une ou deux chauves-souris plantées au plafond puis une grosse grappe un peu plus loin. L’enchainement des toboggans se passe bien. Les cordes en 10mm bien grasses obligent l’utilisation du descendeur en 0.
La fameuse chatière se présente à nous, bien remplie mais ne siphonne pas, il n’y a pas beaucoup d’espace, si on était encore sec, c’est foutu
. Tout le monde passe et rigole bien. 2 ou 3 gamelles discrètes de Marie plus tard nous arrivons à la boite aux lettres. Petite portion vertical relativement étroite. Er-Van continue de nous guider topo à la main, alors que Rémi le remet en question en permanence (dans un souci de le forcer à se justifier afin de ne pas se perdre). Une petite escalade sur une corde qui fait un bruit franchement pas rassurant pour Er-Van. Rémi monte en libre avec une corde pour la poser pour sécuriser le passage.
A la base des toboggans, enchainement de grandes salles (casseroles, bivouac) avec de gros chaos à franchir. Marie, fier d’elle, refuse l’aide que les trois gars lui proposent. 12h20, pause repas à la sortie de la salle du bivouac et de son escalade en échelle de corde. La salle du dromadaire passe très vite puisqu’on colle main droite à la roche, nous la visitons pas (encore). L’escalade de 17m se fait en libre avec le basic sur la corde, afin de ne pas forcer sur la corde (qui au final est correcte). Pour la seconde, c’est autre chose. Er-Van se lance dessus, son basic n’accroche pas du tout, la corde serait-elle trop boueuse ? Vielle ? Qu’importe on a de la nouille, un spit plus tard (posé par le Pres sous les chants des trois autres) et la remontée s’effectue. En haut, petit check du basic du Près, qui ne dispose plus que de 3 dents !
!! Ce n’était pas la corde qui était vieille, mais bien le basic du Près qui est naze (le basic pas le Près
)
Marie, ayant refusé de se mettre sous la burkanette avec Rémi (mais elle a accepté plus tard celle d’Adrien ^^), a un peu froid, la montée la réchauffe. Pour Adrien, c’est 10m en 10min, il a pris le soin de bien vérifier l’état des nœuds et de la corde pendant la remontée
.
Une magnifique conduite forcée plus tard, c’est dans le maillon manquant qu’on crapahute. L’objectif, la salle champagne, est atteint à 17h15. Il est l’heure de faire le retour. Tout se passe bien…..jusqu’à la salle du Dromadaire que le Près décide de nous faire visiter (version officiel : Er-Van vient de magistralement se pommer une seconde fois, heureusement Rémi veille et retrouve la soupe qu’il avait jeté lors de la pause repas à l’aller
). Tous les chaos et les difficultés de l’aller s’enchainent bien lors de la remontée. La chatière ne s’est pas réchauffée et la hauteur sous plafond dans le laminoir n’a pas augmenté. Rémi évite de se ramasser la tronche par terre, pour…mieux se fracasser au sol en se relevant…le tout à 20m de la sortie, pas de bobo
.
22h20, sortie de la grotte et marche retour, on entame la remontée du pierrier. Pendant le retour, un consensus (centré sur Rémi) s’établit…pas de Mile demain. Minuit, la voiture, retour gite en croisant une poule (dixit Rémi) ah non, c’est un ……blaireau (ou un Rémi
). 2h du matin, 5 bières, 500g de pâtes (300g pour Rémi) plus tard tout le monde est au lit. On aurait entendu ronfler Marie pendant la nuit