• Lieu : Pierre St-Martin (64) - Zampory - SFL016
• Personnes présentes (5) : Olivier, Tom, Wil, Erwan, David
• T : 6h
Aujourd'hui c'est dimanche, c'est le jour du seigneur donc repos, enfin presque !
Nous partons sur les traces d'un trou souffleur qui m'avait tapé dans l'oeil cet hiver
lors de notre virée en raquette dans le Braca. Son petit nom : SFL016 (pour le moment).
Je choisis l'option "track back" à partir de la trace GPS enregistrée cet hiver à travers le Braca.
Nous remontons la route en direction du col à partir de la station et nous plongeons dans le Braca
juste avant le tunnel. La progression n'est pas évidente de talweg en talweg et à travers la forêt
relativement dense.
Environ 50 minutes plus tard nous nous arrêtons à quelques pas du souffleur dans une zone sympa
car les estomacs commencent à crier famine. Le mien patientera, je pars à la recherche de ce trou
qui m'avait tapé dans l'oeil.
Mon GPS indique "vous êtes arrivés à SFL016". Je reconnais un arbre mort que j'avais repéré en travers
d'une faille juste au dessus du trou souffleur. Stupéfaction, la faille est colmatée bien à plat avec de la terre.
Je suis pourtant sûr d'avoir vu une zone énorme sans neige à cet endroit cet hiver alors que nous progressions
dans 1 mètre d'épaisseur partout ailleurs.
Olivier rigole dans sa barbe et se dit que c'est un "failed" en langage de jeun's.
Ok comme je suis vert, je me transforme en "Hulk" et je commence à gratter la terre et à soulever
des p... de blocs cachés dessous. Yes ! une fine zone de vide s'ouvre en bordure de roche mère dans
laquelle la terre glisse vers le fond.
Les autres rappliquent pour pique-niquer à proximité de ce nouveau chantier. On gratte, on creuse ...
Une énorme lame de roche bouche le passage entre les 2 parois de roche mère de chaque côté de la faille.
Olivier et Tom se mettent en route pour repartir sur Bordeaux et nous restons sur place avec Wil et Erwan.
Devant ce chantier titanesque nous décidons de tout casser. Finalement après 4 bonnes heures de boulot
et des tonnes de caillasses sorties à la main nous décidons d'arrêter là car le temps devient menaçant.
Nous repartons vers 17h sous quelques gouttes de pluies.
Il faudra revenir avec une barre à mine pour pouvoir déplacer les blocs plus facilement, une pelle pour
pouvoir évacuer la terre qui glisse au fond et une bonne dose de motivation.
David.