31 Coume - PDG - 24 mars 2012 - 8 pers - TPST : 9h

• Lieu : Coume Ouarnède - Gouffre du Pont de Gerbaut (PDG)
• Personnes présentes ( 8 ) : Dom, Wil, Fred L, Manu, Erwan, Thomas, Olivier, David
• TPST : 9h00

Après une mure réflexion la veille au soir et les indications qui nous ont été données par email dans la semaine nous abandonnons
l'idée d'envoyer un groupe dans le gouffre Pierre à cause de la fonte des neiges. Non pas que cela présente un vrai danger mais
plutôt parce que ça sent la sortie trempée du début à la fin (cette hypothèse était certainement bonne compte tenu du ruissellement
rencontré dans le PDG).

Nous partons donc tous dans la joie et la bonne humeur pour une petite marche d'approche de 45 minutes sous un soleil radieux
et une température plus qu'agréable. Nous descendons la magnifique doline d'entrée et attaquons la descente vers 11h00 avec
Tom nous ouvrant la voie avec ses superbes noeuds de fusion ... Jusqu'en bas des puits tout se passe bien, nous cassons une
croûte et partons à l'assaut du réseau en direction du puits Jeannot avec comme objectif de contrôler et d'améliorer l'équipement
de la vire à l'arrivée du gouffre Pierre pour une éventuelle future traversée.

Après s'être paumé plusieurs fois dans les galeries de ce labyrinthe (malgré le fait d'avoir de bonnes topo très précises) nous finissons
par arriver à la salle Elisabeth Casteret où débouche un puits cannelé somptueux arrivant du réseau supérieur (réseau 1983). Un petit
détour par la galerie du gypse (où il y en avait !!!) nous repartons pour le puits de la Tyrolienne, non le puits de la jonction ! Non le puits
de la tyrolienne !! Non le puits de la jonction !!! Bon bref le putain de puits magnifique qu'il faut contourner par une non moins magnifique
vire (oui je sais ça fait beaucoup de magnifique mais c'est comme ça).

Encore un petit égarement dans la galerie Michel Juhle où nous ratons la galerie Ludo et nous finissons par arriver au puits Jeannot. Compte
tenu de l'équipement en place nous faisons appel à notre homme araignée sévèrement burné (Manu) pour équiper la vire et poser un point
supplémentaire le tout suspendu au dessus du puits Jeannot. Après une petit collation nous faisons demi-tour, une petite pose photo avec le
matériel de Tom dans la salle Elisabeth Casteret et remontons vers la surface que nous atteignons vers 20h00.

David.

Lien vers les photos de Dom : http://gallery.me.com/david.meunier#100272

Effectivement une belle sortie, bien rythmée.
De belles galeries, certaines salles ou passages clés à couper le souffle ... et un cheminement quand même compliqué.
Et dire qu'on est loin d'avoir tout vu !
Un peu frustré de n'avoir pas fait les puits du Pierre, mais ce n'est que partie remise. Cela dit c'était la bonne option que de passer par le PDG, ... on aurait été mouillés.

Une mention particulière à Manu qui nous a fait une belle vire remontante en tête au dessus du puits Jeannot, à la base de l'arrivée des puits du Pierre.
Manifestement, ça n'est jamais pratiqué dans ce sens là (d'ailleurs qui penserait à remonter le Pierre à l'envers ???). C'est prévu, à l'origine d'être équipé en descendant par ceux qui arrivent du Pierre. Bref, Manu c'est lancé courageusement, et c'était particulièrement osé lorsqu'il a fallu franchir les lèvres du puits avec les 30 m de gaz en dessous.
Le point qu'il a rajouté à la perfo n'était même pas suffisant pour tirer au clou.
Bref, il a gagné ses galons d'escaladeur joufflu souterrain. (juste à travailler sa sécurité en redescendant poignée-bloqueur à l'envers ).
Dommage qu'il n'y avait que des mecs puants pour l'ambiance ... Mais où sont nos féminines ?

Une grande satisfaction est d'avoir convaincu (ou perverti) le dernier des Mohicans, alias Dominique, que sa lampe à carbure frontale (avec réflecteur convertible en poêle à frire) était bonne pour la réforme : il en a pris plein les yeux avec notre concours de leds surpuissantes.
Un mot aussi, sur notre petit nouveau, Olivier, qui s'est baladé comme un chef. (mais bon, pas si nouveau que ça).

Sinon, comme d'hab', l'apéro était top.
Et les bolos bonos et à gogo.

Fred