Stéphanie, Aurélie et FredM
4h30 * 3 personnes. Direction ce secteur d'Auriole, où nous avions fait une sortie repérage il y a quelques semaines avec Sylvain en plus. Nous avons topographié la galerie du moulin du Ciron que Renaud et moi, sur les indications d'Yvon, avions relevée un croquis d'explo il y a fort longtemps. Donc nous voici en train de ramper lorsque Aurélie s'écrit
ahhhh une sangsue et Stéph de dire
ahhhhh une sangsue. 10 m plus loin Aurélie aaahhhhhh deux sangsues et Steph de dire ahhhhhh deux sangsues. Bref on était pas sortie de l'auberge. Rien n'a changé depuis notre dernier passage. Si ce n'est qu'Aurélie passant la tête dans la suite (étroiture de 0,25 sur 0,30 m de haut) remarque qu'un bidon est bloqué au-delà. J'en profite pour y jeter un coup d'oeil ce qui nécessite de passer dans une petite salle où on est allongé dans la rivière (glacée l'eau qu'elle était) et effectivement il y a bien un bidon. Pendant ce temps
des fous rires entre les deux filles (eh oui deux filles pour moi
) lors du relevé topo
Elles expliqueront sans doute cela ici même. En attendant que ces demoiselles se calment j'avance un peu la tête dans la suite et là le broshing, le décapage par un vent froid et puissant !!! non d'une petite cacahouète en élastomère
Un courant d'air comme j'en ai eu à la PSM ; là cela ne rigole plus parce que un tel vent signale une suite prometteuse. Nous prévoyons donc de revenir avec marteau, bureau et perfo pour agrandir l'étroiture et tenter la suite dès que le niveau d'eau a baissé.
Auparavant en venant topographier la galerie, notre attention se focalise sur une résurgence non vue lors de notre première balade en début d'année. Manifestement, il y a un petit porche noyé et cela vaut la peine de désober. Il s'agit sans doute d'un ancien lavoir (plusieurs pierres taillées marqent une des limites) mais il est rempli de sédiments, boue et eau. Plus de 0,70 m de profondeur ; en tout cas, les bottes font le plein et j'émets quelques doutes sur le parfum porté par Aurélie. Celle-ci trouve le moyen de se coincer à califourchon sur un arbre au-dessus du lavoir tandis que Steph
fait des photos compromettantes de tout cela. On retiendra là encore que le niveau a bien baissé, que la boue était épaisse et qu'à notre retour de la topographie de la galerie, l'eau était remonté de manière rapide. Nous n'avons pas trouvé la suite mais cela mérite peut-être une prochaine désob supplémentaire pour tenter de trouver la suite
Aurélie nous donnera son avis ici je pense.