Présents : Tom le GO, Astrid et Guillaume (The Bexanka’s survivors), Agnès et Rémi (Boulette et Boulet fond de la spéléo), Erwan et Hubert (dresseurs d’électron), Blandine, Véro et JL.
Vendredi : long, long, long trajet jusqu’à Comus, notre lieu de villégiature. Rien ne nous aura été épargné : la pluie, la neige et les bouchons…
Samedi : après un petit déjeuner copieux, départ pour le 1er des deux gouffres de la journée.
Le trou du Vent de Pédrou. Un petit puits d’entrée d’une petite vingtaine de mètre, suivi d’une petite balade dans un beau petit réseau. Plein de concrétions, une petite étendue d’eau peu profonde, des gours, des méduses. Bref, un superbe trou et des images plein la tête…
Pique-nique aux voitures vers 14h00 et départ pour le second trou de la journée : Trou du vent de las Goffias (si, si !). La marche d’approche n’est pas très longue mais pour le moins pentue et glaiseuse. Ce réseau à l’avantage d’avoir deux entrées (ou deux sorties, c’est au choix). Nous divisons en deux le groupe. D’un côté Tom, Blandine, les Bexanka’s survivors et Erwan ; de l’autre, Boulet et Boulette, Hubert, Véro et JL. Il est convenu de se retrouver dans la 1ère salle du réseau. Coté JL, un joli puits de 38 m, intime au départ, crève le plafond d’une salle magnifiquement calcitée. Un régal pour les yeux. La boulette entre en action : elle trouve le moyen de se coincer les jambes dans le seul et unique fractionnement du puits. Je me demande si elle n’y pas mis de la mauvaise volonté. Bref, tout le monde arrive en bas, se rince l’œil sur les multiples concrétions, gours, cascade pétrifiée (oui ! Je sais, je me répète mais c’était très beau) et autre merveilles souterraines. Une chatière nous permet de rallier le point de rendez-vous. Le groupe de Tom nous rejoint assez rapidement et nous continuons dans un réseau de fort belle dimension. Nos pérégrinations nous mèneront aux abords d’un gigantesque édifice de calcite nommé « le monument ». Impossible de décrire le réseau tellement il y a de choses à voir. Une escalade un peu glissante nous permet d’accéder à un enchaînement de salles des plus esthétiques. A la descente, Erwan se propose pour parer la désescalade : il en profite allègrement, et voilà qu’il réceptionne Véro, et voilà qu’il tâte Blandine, puis Astrid et Agnès, le satyre arbore un sourire libidineux et, de satisfaction, laisse Rémi s’écraser comme une merde. Mais il se fait tard et il est temps de remonter. Les équipes remontent en inversant les accès. Le Boulet et la Boulette remplissent totalement leur rôle, l’un coinçant son croll, l’autre en s’emmêlant avec les cordes. Bon gré, mal gré, voilà la sortie ! Retour au gîte. Un repas excellent nous y attend. Tout y est : l’apéro, le pinard, les amuse-gueules, la soupe au potiron et à l’œuf, les cailles farcies, les haricots en sauce, le plateau de fromage et le gâteau maison. Un délice et le tout en abondance. Vraiment une excellente adresse.
Dimanche : départ après avoir plié les affaires, direction le trou des Corbeaux. Au parking, seules 3 personnes se déclarent motivées pour le puits d’entrée : les dresseurs d’électron et JL. Tom en profite pour lâchement renoncer, arguant d’une part sa connaissance du trou, d’autre part, que ce n’est pas la peine d’avoir 2 encadrants. L’entrée est de fort belle dimension. Il s’agit d’un trou de 50 m de diamètre pour 40 m de profondeur. Le fond est en pente et s’engouffre sous un immense porche tapissé de végétation. Les dimensions sont La-Pierresques. Une passerelle avance fièrement vers le trou. Ceux qui ont renoncé se félicitent de leur choix. Hubert et Erwan sont sereins malgré une pointe d’appréhension légitime. Véro et Tom jouent les paparazzi et Astrid se prend pour Spielberg. J’équipe la main courante qui mène sous la passerelle et feu, plein vide jusqu’en bas. Erwan et Hub me rejoignent rapidement. Nous en profitons pour aller dans la salle en pente en contrebas. C’est énorme ! Il est temps de remonter. Erwan ne met que quelques minutes pour prendre pied sur la passerelle, suivi d’Hub et JL au déséquipement. Une bien belle descente et beaucoup de gaz !
Retour aux voitures, repas et retour à Bordeaux.
Conclusion : un superbe WE d’initiation, un gîte tip-top, des initiés pas trop manches et avec du potentiel, un GO énorme sur le choix des cavités et la difficulté. Les photos à venir…
Jean-Laurent