64 - Trou du Renard - 02/08/22 - 4 pers - 4h -120m

Reconnaissance au trou du renard – GESAmalgamé

• Equipe GESA : Laurent, Mathilde, Rémi et Emilie
  
• Equipe : Amalgame : Denis, Régis, Serge
  TPST : 4h / - 120 m

Dans l’optique de reprendre l’exploration conjointe du trou du renard avec Amalgame par une plongée d’un siphon de la galerie des dunes par-delà le puit des brindilles, nous partons pour une première sortie de reconnaissance au trou du Renard. Ce trou possède la particularité non négligeable d’être potentiellement émissif sur 125 m. Il s’agit d’un regard sur le collecteur du réseau St Vincent qui ressort quelques encablures plus bas à Bentia. L’importance de la bonne fenêtre météo combinée à un cheminement globalement intime explique pour beaucoup la pause des explorations de cette cavité. Nous nous garons à saint Engrace près du pont sur le chemin conduisant à la Verna. A coups de machette, Régis nous fraie un passage à travers les ronces et les orties. Nous remontons le ruisseau pour atteindre l’entrée de la cavité. Nous nous faufilons dans un premier boyau et descendons doucement. Les dimensions sont telles que l’on est à l’aise que quatre pattes. Une première grande salle offre trois possibilités : Découvrir le réseau supérieur, se balader dans le réseau Ravier ou
descendre vers le fond. Nous prenons par le fond. De nouveau le plafond se rapproche. En remontant légèrement main gauche, Rémi, Serge et Denis parviennent à une petite salle (toujours aussi basse de plafond) où trois conduits s’ouvrent : en bas, au milieu et en légèrement plus haut. Régis se souvient du passage par le haut, nous le prenons. Ce ramping serpente entre virages à 90° et virages moins sévères. Arrivés au P30 ou puis de la Poêle, nous prenons pleinement conscience de ce qui a stoppé les explos depuis quelques années. La descente frotte. Plonger va demander des porteurs
de bonnes et grandes volontés. En bas, les volumes s’élargissent, nous parcourons les différentes galeries et remontons un peu. Partout, les observations du milieu nous indiquent que l’on a aucune envie d’être dans les parages lorsque le Renard devient émissif. Nous voyons, en effet, des brindilles au plafond, ainsi qu’une corde manifestement collé en hauteur par la force de l’eau. Après avoir remonté de belles méduses, nous arrivons au point où Régis se souvient avoir passé la
néoprène lors de sa dernière venue. N’ayant pas pris les néoprènes, nous nous arrêterons là. Cette première sortie au trou du Renard, nous a permis d’appréhender le portage et d’envisager le conditionnement du matériel. Par ailleurs, si nous en avions encore douté de l’importance de la météo pour ce type d’exploration cela se confirme cruciale. A cet instant nous projetons une seconde sortie le jeudi, pour atteindre le siphon et selon le nombre de porteurs disponibles éventuellement une première plongée.
Le soir nous nous allons cuisiner au chalet du Bracas pour partager le repas avec l’équipe Amalgame. Soirée fort sympathique, où nous apprenons beaucoup sur l’histoire de la spéléo à la PSM et l’histoire des techniques aux travers des récits de Serge P. et Mickey.