Arrivée à 21h sur le parking au bord du trou, on cale Otocyon et on passe en mode « Bivouac », une bière un tuper wear de pâte et au dodo. Très bonne nuit, dehors le vent chante. Un peu comme sous terre, on a parfois l'impression d'entendre des voix dehors
Samedi 7h du matin, café avec le lever du soleil, il fait beau mais un peu frais avec le vent.
A 9h, Rémi commence à poser la corde d’entrée, 2 broches et un relai sur le bel arbre qui passe au-dessus du P19. Il y a le tronc principal et une belle branche qui part en V. Emilie prévient Rémi que ….oups la branche à l’air morte, en effet elle finit dans la main de Rémi =). Pas grave les deux sangles seront très bien autour du tronc principal et au niveau du V entre feu la branche et l’arbre.
Arrivé en bas Emilie prévient que l’arbre bouge beaucoup qd on descend, bref on verra au retour.
Comme les puits s’enchaine, je (Rémi) laisse un peu (trop) de mou à la basse du P19, et équipe le P7….erreur, bout de corde, conversion et modif de l’équipement de la part d’Emilie pour gratter les 4m qui nous manque. ^^
La suite s’enchaine rapidement avec le magnifique P25 plein pot, puis le P72. Le choix est fait de passer par la partie fractionnée pour vérifier l’état des cordes et amarrages. Tout est nickel.
3h plus tard, la base des puits et la chatière sont passés, direction la salle des pas perdues.
Le cheminement est facile, bien balisé et je m’en souvient étonnamment assez bien. La petit épingle à 180° à droite lorsque l’on arrive dans la salle de la rivière suspendue nous permet de nous diriger vers la galerie des gours et le siphon des étoiles (objectif de la sortie).
A 15h, on est au siphon. On passera sous silence :
les magnifiques murs de concrétions, d’excentriques et de fistuleuses croisés
ou encore la salle des gours (en eau) toujours aussi splendide, rendu encore plus beau avec les éclairages dans l’eau.
la petite baignade d’Emilie qui a décidé de glisser dans le lac alors que l’eau est fraiche
et enfin les bains de boue jusqu’aux genoux
bref tout ce qui fait que le béhia reste le béhia et que le béhiako est le plus Beau !!!
Je (Emilie) découvre ces gours que Rémi m'avait tant vanter. C'est splendide ! Vraiment époustouflants Rémi espérait qu'il y ai de l'eau, il y en a. Après avoir traverser les gours, nous marchons jusqu'au siphon des étoiles. Zut on aurait du prendre les blocs, pour aller voir plus loin
Lors du retour, petit crochet par le shunt qui permet, de la galerie des gours d’atteindre l’actif, il y a une corde à récupérer (que le collectif du Béhia nous a demandé de remonter), on y va. On fait un petit tour dans l’actif (pas de grenouille cette fois-ci). On hésite à aller voir le bivouac par le dièdre, mais c’est tout boueux, trop boueux donc demi-tour. Je déséquipe la corde et la remonte.
19h, retour à la salle des pas perdues, pour attaquer la remonté tranquillement à notre rythme, car mine de rien, je sens bien bien ma cheville qui n’est pas tip top et Emilie sent elle, relativement bien son mollet droit qui a décidé de jouer les troubles fête.
Les puits s’enchainent bien, on progresse bien avec une petite pauses café/cacaouettes/chocolat à la base du P18 (juste avant le P72)….erreur pour ma part, un peu la gerbe dans le P18 mais tout va bien dans le P72.
Emilie remonte bien en première, avec les deux kits j’arrive pas à suivre =)
En haut du P7, juste avant le puits de sortie, alors que nous sommes tous les deux sur la corde qui est accrochée au tronc, nous entendons un énorme raffut.
Rémi : « qu’est-ce que c’est ? » Emilie : « l’arbre ??? » Rémi : « Merde…..pas possible » Emilie : « ca va être long jusqu’à 17h demain, et puis on aura l’air con…. »
On monte de 4m pour lever la tête et voir…..un énorme corbeaux (oui oui corbeau, pas blaireau, ni autre poule…) qui en battant des ailes contre la parois du puits fait un raffut monstrueux !!!! ouf l’arbre est toujours là…enfin il faut encore que l’on remonte.
00h45 tout le monde est dehors direction Otocyon sous un très beau ciel étoilé.